Mes lèvres sont si près des siennes que je pourrais l’embrasser, si près que je ressens la tension de son envie vibrer dans sa respiration, si près que je perçois la pulsation de son sang dans son torse, si près que je suis essoufflée par l’anticipation, si près que l’envolée de sensations au bas de mon ventre pourrait me faire croire à des papillons si j’étais dotée d’une pointe supplémentaire de naïveté.