Je ne sais plus à quel verre on est rendu, ni l’heure qu’il est. J’ai perdu le fil y’a longtemps déjà. Tout ce que je sais c’est que je commence à manquer de sang dans l’avant-bras, que ses cheveux me chatouillent la face comme pas possible et que c’est limite cute son ronflement en dormant.
J’ai le corps détrempé et endolori, le bas de mon dos va être raqué demain force de l’avoir autant cambré pour ses yeux et je suis probablement trop saoule pour t’écrire sans faire d’énormes erreurs de langue surtout sur mon cellulaire, mais la sienne m’a trop fait halluciner pour que je garde cette soirée pour moi. Ah et puis regardes, je te fais déjà des jeux de mots bas de gamme. Seigneur.
(Elle) Veux-tu verre?
(Alexine) Qu’est-ce que tu as?
(E) Je ne sais plus, je n’étais pas ici les derniers temps, j’arrive tout juste. Je vais aller voir.
Elle se tourne et fouille dans son armoire. J’en profite pour l’observer. Sa peau a été bronzée par le soleil. Elle passe sa main gauche pleine de bagues dans ses cheveux pour les dégager de son cou et offrir à ma vue le haut de son tatouage. Un accroche rêves immense qui couvre la moitié de son dos, j’ai toujours aimé le voir sur sa peau.
(E) Tu vas tellement m’aimer Lex!!! J’ai mariné un rhum banane vanille avant de partir, ça doit faire deux mois. Je l’avais oublié, il va être bonnnnnnnn !
Elle nous coule chacune un verre avant de me raconter en détail son voyage, son expérience et ses rencontres. Ses yeux brillent. J’adore ça, j’adore voir une femme comme ça, pleine de candeur et d’émerveillement. Je ne peux pas m’empêcher d’observer sa petite face. Son menton, je ne sais pas comment te le décrire, il est comme carré et un peu saillant, mais pas masculin, vraiment pas. Il est aguichant et un brin arrogant, style « Je sais que tu as envie de prendre ma bouche, mais je ne te la donnerai pas, pas maintenant en tout cas ! ». Mon explication est moche, si tu voyais sa face et sa petite baboune, tu comprendrais, mais ça ne se décrit pas et encore là elle est sur moi je l’observe et je n’arrive pas à rendre en mots ce que son visage me fait en dedans. Elle est belle, vraiment belle, mais elle ne ressemble à rien qui s’explique. Elle est unique. Je n’en connais pas deux des comme ça, ni de personnalité, ni de physique, elle est juste elle. Puis Dieu sait que j’aime les humains comme ça, authentiques et irremplaçables.
Le temps a avancé, on a continué de jaser et de boire… Elle a tamisé les lumières, allumé son vieux fanal à l’huile qui bourdonne, quelques chandelles et elle a mis de la musique en fond. On en est venu à parler de ma vie et de mes envies.
_______
(A) Il n’écoute rien. Il ne veut pas réellement avoir de contact et encore moins entretenir de relation. Je ne sais pas pourquoi il m’a embrassée si c’était ensuite pour m’ignorer. J’ai l’impression qu’il me parle que pour me regarder l’écouter, répétant sans cesse les mêmes banalités, au lieu d’assumer son intérêt et de chercher à réellement établir un contact, incapable de juste se laisser aller, il ne vit que pour être aimé idolâtré et désiré.
Mais il le fait bien, parfaitement bien. Lorsqu’il marche plus vite qu’il ne parle, me forçant à le suivre, à m’ajuster à lui pour attraper un morceau de conversation futile. Lorsque son parfum trace son chemin dans les corridors pour hanter les esprits, comme pour dire j’étais ici, mais je n’y suis plus. Je t’ai encore échappé.
(E) Il t’obsède ma pauvre.
(A) Ouais, un peu…
(E) Beaucoup. Un peu trop pour un collègue. Mais ta passion me manquait. J’adore tes obsessions.
(A) Il fait exprès pour me hanter C’est impossible de lui échapper. Il est partout, tout le temps. Il parle comme si tout lui appartenait, quoiqu’au final ce soit un peu vrai. Il sait parfaitement comment attirer vers lui. Son parfum qui trace son chemin dans les corridors. Son odeur…
Putain ! Tu as raison, il m’obsède.
(E) Attentiooonnn, tu vas tomber amoureuse ma belle.
(A) J’en suis incapable, tu es bien placée pour le savoir.
(E) Je n’accepterai jamais de croire cela.
Elle se lève et va changer la musique derrière nous pour faire jouer une version moderne d’Addicted to love. Elle me tourne le dos et se met à chanter par-dessus la voix de Skylar Grey, murmurant les paroles.
Your lights are on, but you’re not home
Your mind is not your own
Your heart sweats, your body shakes
Another kiss is what it takes
You can’t sleep, you can’t eat
There’s no doubt, you’re in deep
Your throat is tight, you can’t breathe
Another kiss is all you need…
Elle lève les bras au-dessus de sa tête et se met à mouvoir son corps, si lentement, si parfaitement. Sa main gauche caresse son bras pendant que son bassin serpente doucement. Je suis assise là, figée, complètement, littéralement, elle est fascinante. Je ne peux plus parler. Elle continue de chanter et de danser lascivement.
Elle retire son haut pour se retrouve seins nus, tristement je ne vois rien. J’obsède. J’ai le corps figé, la chanson avance et je ne sais rien faire d’autre que mouiller. Ma culotte s’imbibe et ma bouche s’ouvre sans que je ne sois capable de prononcer un seul putain de mot. Elle me rendre folle. Son bassin bouge si bien, ses bras flattent l’air autour et caressent sa peau tellement gracieusement, il n’y a pas un homme qui peut me faire vivre ça. Ils ont beau posséder le sperme, ils n’ont pas même la moitié de ce qu’elle a comme contrôle à cet instant.
J’avale mon je-ne-sais-plus-combientième verre d’un coup, et je m’approche d’elle. Je pose ma bouche sur la peau de sa nuque et je l’embrasse doucement en suivant son rythme.
You know you’re gonna have to face it, you’re addicted to love
Might as well face it, you’re addicted to love
Might as well face it, you’re addicted to love
…
(A) J’ai envie de toi.
(E) Alors, montre-moi combien il t’obsède. Raconte-moi ce que tu aurais envie de faire avec lui. Précisément, sans censure et je vais te le donner.
Elle ne se retourne pas la musique poursuit sur autre chose et elle continue d’onduler des hanches toujours aussi sensuellement.
(E) Retire tes vêtements, colle ta peau à la mienne et raconte-moi.
Je m’exécuter sans dire un mot. Ma peau touche la sienne. Elle doit sentir mon cœur cogner contre son dos. Il s’emballe, il claque, il frappe, il propulse le sang partout dans mon corps, irriguant mes sensations et attisant mes tensions. La situation est si excitante, je sens mon clitoris frétiller et se tendre. Elle fait bouger ses bras autour de son corps et j’y fais courir mes doigts et mes ongles avec toute l’envie qui m’habite.
(A) J’aimerais l’embrasser à nouveau, toucher ses lèvres, les gouter, les faire danser sur ma bouche. Je voudrais prendre sa langue, la détenir et la caresser de la mienne. Je veux m’emparer de sa salive, la gouter l’avaler, comme prémisse de son sperme que je voudrais gagner.
Elle retourne sa tête vers moi et m’embrasse langoureusement. Elle fait précisément ce que je lui ai décrit. Elle me partage sa salive sans censure et sans jugement.
Elle se retire et se remet à bouger doucement. J’échappe mon air, complètement excitée, et je poursuis.
(A) J’ai envie de le sentir toucher ma peau, de vivre la sensation de ses mains inconnues qui découvrent mon corps bouillonnant. J’imagine ses doigts tracer le pourtour de mon sein timidement avant de frôler mon mamelon tendu. Je l’espère se pencher vers moi et y poser sa langue largement, plein de salive, et y bouger doucement pour le couvrir, puis plus rapidement pour m’exciter en pinçant mon autre mamelon
Je me surprends à aller si loin verbalement, cela ne me ressemble pas, mais le rhum mariné qui m’habite et l’envie de la sentir s’exécuter suffisent à me décoincer.
À nouveau, elle fait exactement ce que je lui ai confié. Je suis nue, debout face à elle. Ma fente est plus que moite, plus qu’humide, elle est détrempée, dégoulinante de mon envie, de ma mouille, de mon désir.
(A) J’aimerais ses doigts, deux ou trois à la fois, qui m’enfoncent, qui me fouillent, qui écartent mes lèvres pour me pénétrer et me jouer. J’aimerais l’entendre me dire que mon corps lui fait envie, qu’il rêve d’y plonger le sien.
Encore, elle fait tout ce qu’il faut. Sa longue jupe l’encercle au sol, son corps m’apparait minuscule. Elle est belle, ses cheveux caressent mes cuisses alors qu’elle s’approche pour plonger ses doigts.
(E) J’ai envie de toi. J’ai envie de ton corps. Ta petite chatte est parfaite. S’il te plait, laisse-moi la gouter. Je veux ton jus, je le vois perler sur mes doigts. Je le veux. Je veux y gouter. S’il te plait…
Je gémis. J’en peux plus de la ressentir contre moi, en moi, de voir Charles dès que je ferme les yeux puis à nouveau elle quand je les ouvre.
(A) Oui… vas-y !
Elle me laisse ses doigts et saute sur mon clitoris. J’échappe un cri, je ne peux pas le retenir.
(A) Je voudrais qu’il se couche au sol et que je m’assoie sur son visage. Je voudrais le couvrir de mouille et regarder sa queue bandée qui meurt de me défoncer. Je voudrais poser ma main au sol et couvrir l’autre de salive pour le branler.
(E) Oufff, j’aime ça !
Elle s’exécute encore, posant son petit corps de femme contre le sol de bois usé par le temps. Je m’agenouille sur elle et elle me prend à pleine bouche. Sa langue m’enfonce, me fouille, elle récupère chaque goutte de mon miel et je prends plaisir à danser sur son visage. Je la mouille, je la souille de mon jus et elle aime ça, tellement ça à en voir sa main qui s’enfonce sous sa jupe pour contrôler son envie. Je me penche sur elle, relevant mon cul en l’air et glissant sa jupe plus bas pour me dégager l’accès à sa fente. Je griffe le bas de son ventre avant de m’assoir de nouveau sur son visage et de l’entendre étouffer un gémissement entre mes lèvres qui résonne jusque dans mon fond. Puis je crache sur mes doigts, assez fort pour qu’elle m’entende et j’étends toute ma salive sur sa petite chatte déjà humide. Je la caresse, la frotte sagement, avant de prendre un recul et taper son clitoris. Elle hurle entre mes cuisses et je souris de fierté. Enfin, j’ai repris le contrôle! Je refais le même manège quelques fois, variant des caresses au pincement de mes claques. Elle est excitée, je la vois, je l’entends, je la sens. Elle perd peu à peu toute capacité à se contrôler, l’ambiance est littéralement survoltée. Lire l’excitation sur son corps me donne l’audace de continuer.
(A) Je voudrais le prendre en moi, laisser sa queue m’ouvrir et m’enfoncer doucement, seconde par seconde en retenant mon corps pour ne pas gaspiller la sensation de la première pénétration. Je voudrais le sentir bien au fond et remuer encore et encore sur sa verge bandée.
Elle gémit sous ma chatte, embrasse mes cuisses, lèche la naissance de mon cul comme une affamée pendant que je lui parle.
(A) Je voudrais prendre tout ce que je veux de lui, jouir de son sang bandant sa queue, le frotter sur mon point G jusqu’à en exploser partout sur son petit corps serré de cravate.
Elle se glisse au sol, retirant son visage de sous ma chatte sur le point d’exploser. Elle est luisante de mon jus. Elle s’éloigne et attrape le premier objet qui lui vient sous la main et qui trainait sur le comptoir. Elle la regarde un instant, puis lève les yeux vers les miens.
(E) J’aimerais avoir une grosse bite en ce moment juste pour défoncer ta petite chatte de salope, je voudrais qu’elle pleure son envie et que tu me hurles dessus de ne pas te lâcher jusqu’à ce que tu exploses ta mouille sur mon bassin.
Elle est tout à coup vulgaire, complètement délurée et grossière, mais je suis mouillée. Mouillée. Mouillée. Je n’en peux juste plus.
(A) Baise-moi ! S’il te plait !
(E) Ok, mais il faut que tu me fasses confiance si tu veux jouir.
(A) Ouiiii… !
Je me gémis l’envie en lui répondant et avant même que j’aie le temps de le regretter elle m’enfonce l’objet dans le corps. FUCK ! Ça frôle la sensation de libération tout ça ! Elle l’insère en moi, caressant les parois de mon vagin qui pétillent d’excitation. Qu’est-ce que c’est? Avec quoi me baise t’elle? Putain que c’est bon! Tout s’entremêle dans ma tête et je la laisse faire. Je ne lui pose pas de questions. Ça glisse dans mon corps, la forme n’est pas parfaite, en fait ça frotte un peu partout, mais c’est bon, esti que c t’est bon !
Je gémis, je tortille. J’ai le cul en l’air et les genoux dans le sol. Excitée, je monte, encore, plus fort, plus haut, plus loin… avant de frôler ma fin. Je la regarde de derrière mon épaule pour la voir assise en tailleur au sol, l’os de sa cheville sous son corps. Elle se dandine et se frotte sur elle-même à répétition les yeux braqués sur ma chatte exposée qu’elle enfile avec je ne sais quoi.
(A) Montre-moi.
Elle fait glisser sa brosse à cheveux au sol. Le manche de bois est couvert de mon jus. Sur cet instant mon esprit se partage entre le ben-voyons-dont et le fuck-c’est-bon. Mais le rhum vanille gagne sur mes inhibitions et je m’y perds. Je lui repousse sa brosse et elle me prend une fois de plus avec son dildo improvisé.