Cette soirée-là, c’est l’une de celles-là : le genre que tu es censé voir venir à des mille. C’est le style d’histoire que tu commences à lire et que, sur les premières lignes, tu te dis : prévisible. Peut-être un peu, de toute façon, tu sais ce que tu vas lire quand tu viens ici. Mais cette nuit-là ne s’est absolument pas terminée d’une façon que j’aurais pu deviner. En fait, si on me l’avait prédit, jamais je ne l’aurai cru.
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(Alexine) Les filles ne sont pas encore arrivées?
(Maxime) Non, tu es la première.
Elle me prend dans ses bras avec toute l’énergie et l’enthousiasme qui me fait défaut pour me saluer.
(M) Jade a décidé d’amener son homme : ils vont arriver un peu plus tard et Gaëlle ne devrait pas tarder.
(A) Hein! Son chum va être là?
(Maxime) Ouais, ce n’est pas un fantôme plein d’argent finalement.
Elle ne porte qu’un short en denim qui couvre le bas son maillot. Sa peau quasi entièrement exposée est aussi lisse que claire. Ses longs cheveux rattrapés dans une toque déconfite au sommet de son crâne exposent son visage largement dissimulé par les fards. Jolie et noire, comme toujours, elle attrape la bouteille de rosé que j’ai à la main pour la placer au froid. Je la suis avec le six de St-Ambroise à l’abricot restant. Le frigo déborde de bouffe comme d’alcool.
(A) On va faire quoi de tout ça!!?
(Maxime) S’amuser, fille! S’amuser! Comme s’il n’y avait pas de demain.
Elle prend à nouveau les devants et me fait visiter pièce par pièce l’immense chalet de bois qui est nôtre pour le week-end. Gaëlle se joint à nous assez vite, puis Jade et son homme qu’on a affectueusement décidé de surnommer « mari de Jade ». Rendu là, je vais t’épargner de quelques détails. Mais en gros, on mange, on rit, on boit… La vibe habituelle de notre quatuor est encore plus vibrant ici. Il n’est pas tard, mais ça sent déjà l’intéressant. Le mari se tient en retrait sans pour autant s’effacer complètement. Il ne prend que sa place, comprenant très vite que la complicité qui nous attache ne lui est pas accessible.
Autour c’est aussi grand que vacant. Ni voisin ni bruit, il n’y a que l’écho du vide et de nos rires pour nous donner chaud en dedans. Un vert infini que j’aime plus encore que les rues grouillant de Québec. C’est plus vivant que la foule et plus vrai que la masse. Je suis bien ici. Je pense que je devrais m’acheter un morceau de forêt ou à tout de moins un vieux chalet aussi chaleureux que celui-ci. Avec des hamacs accrochés aux arbres, une bibliothèque immense et un spa pour mariner des heures de temps avec un bouquin et la musique pas trop loin.
Comme toujours, l’alcool prend sa place dans notre soirée, à croire que je suis toujours en train de me saouler. On remplit une dernière fois nos coupes de vin et on s’installe sous l’eau. Il y’a le mari qui regarde la scène de loin, il ne nous rejoint pas dans le spa. Il ne se mouille pas, ni physiquement ni verbalement. Observateur et posé, j’aime bien ce qu’il dégage et Jade a une attitude différente ici avec lui, plus libre, plus fofolle, moins raide. Je ne sais pas si c’est lui qui lui donne cette audace, mais elle me plait bien ainsi.
Ça fait un moment qu’on est là. Le temps passe vite et la peau se plisse. Maxime est exhibitionniste, plus que moi. Mieux que moi. Elle est parfaite. Son corps est plus voluptueux, ses jambes plus longues, sa peau plus lisse. Elle est ce que je ne suis pas et je suis ce qu’elle n’est pas. La musique qui joue lui ressemble et elle lui donne envie de danser. Ce qu’elle fait, sans hésitation au centre du spa, au centre de tous. Ce genre de minute ou rien ne se dit clairement, mais où tout devient implicite. Je ne sais plus trop comment, mais rapidement elle se retrouve les seins à découvert, non pas pour me déplaire. Personne ne semble s’en offusquer, pas même Gaëlle qui ne peut normalement pas endurer le désir profond d’attention de Maxime.
(Jade) Tes seins sont tellement parfaits! À côté, je n’ai l’air de rien.
(Gaëlle) Oublie. Tes seins sont super intéressants!
(Mari) Je trouve aussi !
(Maxime) On ne peut pas pleinement apprécier tu sais, tu es trop coincée pour nous les avoir déjà montrés.
(A) Max!
(J) Ok, je le fais si les filles le font aussi.
Gaëlle acquise en détachant le licou de son maillot. Elle le retire, mais reste sous l’eau effervescente. Les yeux se tournent vers moi. Il n’y a que Jade ici dont je n’ai jamais touché la peau. Je retiens mon mouvement, ce n’est pas la gêne qui m’habite, mais plutôt l’anticipation. Qu’est-ce qui va se passer ce soir? Je cherche le mari des yeux, comme si j’avais besoin de l’approbation ou plutôt de l’intérêt du seul homme autour. Je ne le vois pas. Je me retourne de nouveau vers Gaëlle. Son regard est pétillant et plein d’excitation. Elle crush sans réciprocité sur Jade depuis pas loin de 5 ans. En fait, depuis qu’elles se connaissent. Je me plonge à mon tour sous l’eau. Maxime se rapproche de moi, son souffle est contre mon cou. Cette sensation me manquait. Elle pose sa bouche sur ma peau humide et m’embrasse. Sa main retrouve ma cuisse sous l’eau, elle remonte à ma fesse et glisse vers mon dos pour défaire l’attache de mon haut. Puis, elle le lance hors du spa. Il atterrit sur le mari. Tiens, le revoilà. Il est en maillot, ce qui nous découvre sa peau. Il est mince, on devine presque la ligne de ses abdos que son t-shirt ample ne pouvait pas nous laisser deviner.
(Mari) C’est ton tour ma chérie?
Il monte dans l’eau avec nous et se glisse derrière Jade. Il a toute sa confiance et elle se laisse déshabiller sans même s’opposer. L’eau la couvre à peine jusqu’à ses mamelons, petits roses et pointés.
(Maxime) Quatre filles, un gars et un spa. Il me semble qu’il y a quelque chose à faire là.
Ses mains parcourent la peau de sa femme, il caresse sa nuque, son cou, ses épaules. Il la touche de ses mains et de ses lèvres avec un petit sourire en coin qui ne le lâche pas son visage. Elle est à lui, c’est évident. Elle lui est soumise, toute molle. Il ne me semble ni assoiffé, ni sauvage, ni trop précipité. Il est pleinement dans son moment présent. Je comprends pourquoi elle l’a choisi.
Les mains de Maxime émoustillent mes jambes sous l’eau, discrètement, sans qu’on y voie rien. Sa peau touche la mienne et je ne peux lâcher les mariés des yeux. Gaëlle me sourit, l’air de ne pas savoir ce qu’elle peut et ne peut pas faire. Il faut dire que c’est un peu étrange ce qui est en train de se passer. Ça fait un bon moment que nous sommes ici, à en croire le bout de mes doigts trop longtemps. L’alcool se verse dans nos coupes et se déverse dans nos corps à une vitesse qui m’étonne moi-même. L’effervescence de l’eau a un effet que je n’aurais jamais soupçonné sur nous. Je lui tends la main et elle glisse son minuscule corps vers moi. Je l’embrasse. Longtemps. En prenant soin de couvrir sa lèvre inférieure des miennes, comme elle aime. J’avais presque oublié le goût de sa bouche et encore, je ne la retrouve pas comme je la connaissais. Elle goûte plus le vin qu’elle même. Maxime caresse mon dos, mes bras, ma nuque. Mes jambes sont entremêlées à celles de Gaëlle. Ma bouche finit par se séparer de la sienne et les lèvres de Maxime viennent prendre placent. Assumée et sans réserve, elle m’embrasse avec toute la fougue que je lui connais. Des mains palpent mes seins. Je ne sais plus à qui elles sont. En fait, à ce moment, je décide de me laisse aller, complètement, sans penser et sans analyser.
Lorsque j’ouvre les yeux, Gaëlle est assise sur Jade, en train de l’embrasser, puis d’embrasser son mari, tour à tour. Moi qui croyais que les hommes la dégoûtaient carrément. L’ambiance est électrisante. J’ai l’impression que mon sang frétille autant que l’eau du spa. Je me penche sur le rebord pour attraper une bouteille et je me verse à nouveau une coupe. Maxime profite de mon cul exposé pour le déshabiller. Je suis complètement nue, mais tout à fait à l’aise. Feignant mon mécontentement, je défais le noeud de son dernier morceau de maillot. Elle bouge son corps pour aider mon geste puis se relève et pointe ses étroites fesses bombées vers le haut. J’y plonge le visage. L’eau chlorée est délicieuse sur ma langue tellement le désir embrouille mes sens. Elle gémit non pas de plaisir, mais plutôt pour étaler son envie. Ce qui ne manque pas d’enflammer ce qui prend place ici, à l’abri des gens et du jugement.
Tout l’alcool que j’ai dans le corps me fait perdre quelques parcelles de souvenirs. Je n’ai que des séquences en mémoire. Celles de ma main qui pénètre Maxime de Gaëlle qui pétrit ses seins sous les yeux excités de Jade et son mari. À un moment eux deux viennent nous rejoindre également.
(Jade) C’est ok si vous voulez vous toucher ou si toi tu veux mon amour. Ma seule règle : pas de pénétration.
Et puis rapidement il y a des mains, plusieurs mains, à tel point que je ne saurai plus dire combien. Ma peau est caressée sous l’eau et sur l’eau. Il y a des doigts qui s’insèrent et les miens qui touchent tout ce qu’ils peuvent. Je suis excitée. En dedans, c’est le bouillonnement et devant mes yeux c’est plus explicite encore qu’un film porno. C’est vrai et inopiné. Il y a les fous rires qui se mêlent aux gémissements et l’odeur chloreuse du spa et de nos phéromones qui se marient. Le mari de Jade se dénude enfin. Sa verge est tendue, attisée par tout ce qui se passe dans ce spa. Jade agrippe le rebord du spa et remonte ses fesses nues. Son homme les écarte avant d’insérer son corps dans sa fente. Les trois, là, à les observer, on voit sa verge disparaître en elle et réapparaître à répétition. Pas un mot, pas un regard entre nous, on reste planté là, la gueule pendue à ses coups de bassins de plus en plus fort et profond. Jade est plutôt passive, elle ne fait que rebondir sur ses coups. Elle le laisse faire montre de toute sa virilité, ce qui ne manque pas de l’exciter davantage.
Gaëlle s’approche de Jade pour la toucher et contribuer à leur moment. Très vite, elle se retire de l’emprise de son mari.
(J) Arête, arête! Pour vrai, je ne me sens juste pas bien. J’ai beaucoup trop bu.
Elle sort du spa, nue et dégoulinante, et rentre à l’intérieur. On se regarde tous perplexe. Gaëlle la rejoint très vite à la salle de bain. On reste là, quelques instants sans parler, excités, mais décontenancés. Maxime m’embrasse sur la joue et sort de l’eau à son tour.
(Maxime) J’ai faim! On se fait brûler des hot dog?!
À mon tour, je quitte le spa et rentre m’habiller. Le mari nous suit de près. Les filles sortent de la salle de bain. Jade annonce qu’elle va dormir. Son homme propose de la suivre, mais elle refuse et lui dit d’aller gérer le feu comme un homme doit le faire. Gaëlle accompagne Jade à sa chambre et n’en ressort pas.
On s’installe au bord du feu bien emmitouflés sous nos ouatés et nos couvertures, les trois collés sur le petit banc de bois. Les moustiques dévorent tout ce qu’ils peuvent trouver d’épiderme mal caché. On échange peu de mots, tout le focus va sur nos hot dog dans l’espoir qu’ils pourront éponger la marre d’alcool qui noie notre sang. Après son premier, Maxime pose sa tête sur mes genoux et s’assoupit.
(Mari) Elle dort tu crois?
(A)Oui. Ce n’est pas du tout le genre de soirée à laquelle je m’attendais.
(Mari) Moi non plus. C’était parfait.
(A) Pas si parfait, tu n’auras pas touché ta finalité.
En disant ça, sans réfléchir, je pose ma tête sur lui. Et lui sa main sur mes vêtements pour toucher la rondeur d’un de mes seins. Je ne
(A) Peut-être que…
(Mari) Elle a seulement dit aucune pénétration. Je suis encore en érection.
Blottie contre son cou, saoule et à l’abri de son regard et sa réaction, je pose ma main sur son pantalon, caressant la bosse qu’il dissimule. Il repositionne son bassin pour me donner plus d’espace, il me laisser aller et je prends la place. Il détache son pantalon et j’y glisse la main. Je le fais glisser sous ma main au rythme de la pression que donne sa main sur main sur ma tête. Je le branle jusqu’à ce que sa main serre mes cheveux, puis une grande coulée de son foutre vient asperger le bas de son t-shirt et la pointe de mes cheveux. Fière d’avoir été celle qui lui a fait du bien, je relâche son membre.
(Mari) Ça va rester entre nous?
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Mon préféré.
Tellement imagé
Existant