Chalet

Salut belle Alexine,

Y’a longtemps qu’on ne s’est pas parlé. Je pensais à toi dernièrement. 


Je ne sais pas si c’est l’hiver ou le Bernard Adamus que j’écoute en boucle c’est temps-ci, mais le froid me tombe dans le corps. et j’ai souvenir du temps passé avec toi. Ça me réchauffe un peu par en dedans.


Permets-moi de prendre de tes nouvelles Comment vas-tu ? Est-ce que la vie est douce avec toi ? 

Au plaisir de te revoir.

Allo,

Elle est douce, comme toujours. On la joue un peu comme on le veut après tout.

Mais je t’avoue que j’ai le frisson dans le corps moi aussi. 

Tu me connais : éternelle mélancolique, ma tête bourdonne les échos du passé. J’ai l’impression que j’y suis emprisonnée. Je manque de printemps. Je manque de vent.  Alors, j’écris. J’écris sur ce qui me fait envie et sur ce qui manque de vie.


Gardons espoir : perpétuel recommencement, le printemps reviens tout le temps.

Bisouxxx

Tu pique ma curiosité.

Tu écris quoi ? Tu écris sur quoi ?

Me permettrais-tu d’en lire un extrait?

Allons-y avec ceci, espérant que cela adoucisse ton hiver.


C’est perdu mon chalet. Il n’y a pas d’électricité et pas d’éclairage. On n’y voit rien. Je n’ai pas le choix d’allumer le fanal et quelques bougies.

C’est perdu mon chalet. Il n’y a pas de voisin, pas de bruit… Aucun. Il n’y a que le son du fanal qui brûle doucement et l’ombre de ses flammes qui se reflète partout sur les hauts murs de bois blanchis.

Il y a une mezzanine où se trouvent les lits. Je monte y déposer nos quelques vêtements et les couvertures chaudes prévues pour veiller au feu en fin de soirée. Et il y a toi qui regardes autour. Ton regard fouille un peu, découvrant davantage mon univers.

(Alexine) Je suis contente que tu sois là. Cela me donne la chance de te montrer une autre partie de moi. Ça me gêne en même temps.

(Il) Je suis content aussi. On sera bien ce week-end. Ne soit pas gênée, ce serait gaspiller un temps précieux. Après tout, c’est notre première fois ici, rendons cela mémorable.

(A) Tu as raison.

Pour monter à la mezzanine, il y a un escalier rudimentaire, un ramassis de bois massif un peu amoché. L’ouverture qui le surplombe n’est qu’une trappe; un simple panneau de bois qui ouvre sur l’autre étage. L’escalier est vraiment abrupt. Du coup, bien assis sur le fauteuil en bas, tout ce qu’on y voit c’est la moitié de la trappe.

(A) Assieds-toi. Ne bouge pas. Ce ne sera pas bien long. Je descends.

Je remonte ma robe et retire ma culotte. Au fond, je ne veux pas vraiment te rejoindre, du moins pas tout de suite et pas avant que tu ne me le demandes. Je lance mes souliers en bas. Il cogne sur le sol. J’attire ton attention à ma satisfaction.

En levant les yeux ce que tu vois, c’est une paire de jambes qui n’en finis plus. Pas qu’elles soient particulièrement notable, mais l’angle de vue m’avantage. Je les remonte à la hauteur de la trappe et rabaisse mon bassin dans le trou. Mon sexe, nu, c’est tout ce que tu vois. La simple idée de la vision que tu as de moi à ce moment suffit à me faire reluire.

Exhibitionniste que je suis, un délicieux sentiment de puissance et de contrôle m’envahit parce que maintenant, à ce moment, tout dépend de moi. Tu as arrêté de fouiner autour, de parler, à la limite même de respirer. Nous sommes tout ce qui t’intéresse, ma chatte et moi.

De ton divan, tu vois apparaitre un petit objet métallique dans ma main. Il y a la forme d’un œuf. Je le colle contre ma peau nue. Je le frotte sur l’intérieur de mes cuisses, tourne autour de ma fente sans trop m’en approcher. Je le pose sur mon clitoris. Il vibre. Je le fais tourner et l’appuie contre moi.

Toi, tu me regardes, intéressé. Je me positionne de façon à te dégager la vue le plus possible, écartant mes lèvres et dégageant mes doigts de ton angle de vue. Excitée, je glisse mon majeur droit dans ma chatte, le couvrant de mon envie. Puis je l’apporte à ma bouche et le suce, suffisamment fort pour que tu m’entendes, suffisamment fort pour t’exciter.

Et toi, tu es toujours là, attentif, bien assis dans ton fauteuil.

Mes jambes reviennent. Je descends les marches et me diriges vers l’extérieur pleine de fausse confiance et portée par une illusion d’assurance.

(A) Suis-moi!

Tu obéis avec intérêt. On marche quelques pas. Il fait noir. Il n’y a qu’ici qui fasse aussi noir, bien loin de la ville. Je n’ai pas mis de souliers, c’est rude pour les pieds. Je te plaque contre un arbre. Tu ne dis rien, encore subjugué de mon audace et du spectacle. Je détache ton jeans et y glisse ma main. J’en ressors ta queue. Bandée. Putain qu’elle m’excite!

Sans un mot, tu m’embrasses. Oh, ce que tu embrasses bien. Tu le sais, tu le sais tellement.

(I) Baise-moi, Lexie, baise-moi maintenant!

En une fraction de seconde mes jambes sont sur tes hanches. Ma chatte est exposée et mon dos est solidement accoté contre l’arbre. Ton énorme membre, plein d’envie et dur comme tout se retrouve au creux de ma chatte trempée. Profond, il me pénètre à répétitions. Encore et encore. Vite. Plus vite. Plus fort. Je ne saurais même plus dire si tu es en moi ou pas. Comment fais-tu cela!

Je pétille littéralement sur toi. Puis, mon corps en entier se relâche et je suis tout à coup très lourde. Je crie. Oh oui, on peut crier ici. Il n’y a personne dans les bois, pas un jugement. Mon cri signe mon orgasme et t’amène vers le tiens. Je me retrouve submergée. Ma fente est pleine de ton sperme chaud qui inévitablement coule sur l’intérieur de mes cuisses.

Tu me reposes au sol. Ouch! Les pieds.

Il fait si noir ici.

(I) On allume le feu?


Homme urbain que tu es, tu t’obstine à allumer le feu toi-même. Mais il est évident que tu as besoin de moi. Je ne veux pas rester dans le noir.

J’allume le feu qui très vite gagne en intensité. Tu es confortablement assis, face à moi. Accroupie, le feu nous sépare et j’essaie  de l’attiser d’avantage. Ses lueurs illuminent mon visage, mon cou et mon décolleté. Bien concentrée sur la tâche, je ne remarque pas que tu m’observes.

Tes yeux sont plongés dans mes seins, obsédés par le galbe débordant de ma robe bustier. Le tissu est légèrement trop serré sur ma poitrine encore tendue par ce qui vient de se passer. Cette vue-là t’excite. Suffisamment pour faire affluer le sang de nouveau vers ta queue. Tu bandes. Encore.

En relevant la tête, je vois enfin tes yeux, intéressés. Je contourne le feu, me rapproches de toi et je vois la bosse encore bien pressante dans ton jeans.

(A) Cela ne t’as pas suffi?

Ton visage est à demi éclairé par le feu, un sourire s’y dessine. Merde, tu es vraiment sexy. Je craque. Tu t’approches de mon oreille. Ton souffle me fait frissonner.

(I) Jamais. Ça ne me suffit jamais Lexie.

Ta voix fait bourdonner mon corps. Ta queue gonfle un peu plus encore. Je suis gênée, mais excitée. Tu prends ma main et la pose sur ton pénis. Impatiente de l’empoigner, j’attends tes indications. Mais tu me repousses et vole un toucher de mes seins par le tissu de ma robe. Je frisonne et la descends avec l’envie de ta peau contre la mienne. Tu caresses mes seins habilement, fermement. Ça y’est. À compter de cet instant, tu peux faire tout ce que tu veux de moi. Offerte, je suis trempée.

Éternelle impatiente, j’en veux déjà à ta queue. Je veux la sentir me jouer. Je veux jouir! Tu le sens. Tu le sais. Tu me connais.

(I) Patience, on a toute notre nuit.

Tu te détournes de moi pour installer une couverture au sol. Tu retires ton chandail et détaches enfin ton jeans avant de t’étendre sur le dos.

J’attrape un petit bâton de bois qui se trouvait au sol pour caresser ta peau. Je m’amuse de te voir bouger par la force du chatouillement. J’ai bien envie de jouer avec toi un peu finalement. Jusqu’où pourrais-tu aller ? Jusqu’où me laisserais-tu jouer ? Avant de reprendre le contrôle.

Je prends plaisir à te voir ainsi, un peu à ma merci.  Bien assise sur ta masculinité, je sens ton excitation. Je peux presque la mesurer, la quantifier. La douceur m’ennuie bien vite et je me mets à te grafigner doucement. Excitée, j’aime ça. J’aime les marques que je laisse sur toi.

Ta queue est bandée, gonflée, gorgée de ton excitation. Encore et toujours plus, tu es dur. J’en meurs d’envie. Tu n’as pas idée de ce que je donnerais pour qu’elle me défonce d’un coup. Mais tu m’as dit d’être patiente et je m’exécute. Assise sur toi, je mouille ton boxer tellement j’en meurs.

Je retire ma robe toute remontée et coincée contre ma taille. Cette fois c’est toi qui ne veux plus patienter. Sachant très bien comment reprendre contrôle sur moi. Tu m’embrasses.

(I) Enfourche ma queue, maintenant. C’est mon tour.

J’accepte et je m’exécute.  Je pense qu’elle est encore plus bonne que la première fois. Dure, toujours autant. Comment tu arrives à l’être autant? Je t’ai grafigné de mon bâton, j’ai marqué ton corps à répétition. Je présume que tu te vengeras, mais je m’en fiche. J’ai ta queue. Elle est en moi. Elle m’appartient.

Je monte et descends sans questionnement. Chaque fois que je l’insère dans ma chatte, tu enfonces tes ongles un peu plus dans mon dos. Ça fait mal, mais j’aime ça. Le contraste inexplicable entre le plaisir et la douleur me fait frissonner. Ta queue est bonne et tes ongles qui tracent ma peau ne me font que focuser sur mes sensations. Alors je continue et je l’enfonce à répétition, plus profond et plus loin.

Tu glisses tes mains jusqu’à mes fesses. Je sens ma peau rougir sous tes ongles, mais j’aime toujours cela. Je sais ce que tu comptes faire. Sur cette pensée, mon plaisir augmente encore d’un cran.

(A) Je vais jouir, ok?

(I) Non, je t’ai dis d’attendre et d’être patiente. Tu as été cruelle avec moi, tu vas payer un peu Lexie.

Je sais que trop bien ce que tu veux. Tu me repousses et me retournes. Ouf! Mon excitation monte d’un coup. Tu claques ta queue contre mon cul. Tu insères un doigt entre mes fesses. J’aime ça, j’aime tellement ça. J’en oublie presque ce que je redoute. Mais pas toi.

Tu retires ton doigt et tu y glisses ta queue qui y trouve difficilement son chemin. Ça me surprend. Tu n’es pas suffisamment mouillé. J’ai mal, mais j’aime ça. Tu bouges de plus en plus. Ce que j’aime ça ! La douleur se mélange au plaisir. La sensation est difficile à décrire, il faut la vivre.

Je sens que tu veux jouir. ta queue est différente. Ça m’excite. Tu te retires et me retournes à nouveau.

(I) Avale-moi!

(A) Quoi!? Ben non, je ne vais pas…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que tu baises ma bouche. Elle est énorme ta queue! Je ne vais surement pas rester sur ma faim. Je te suce, mais en enfonçant deux doigts dans ma chatte. Je les bouge avec plus d’ardeur. Je sais que tu vas jouir et je veux jouir aussi. Tu attrapes mes cheveux et dans un soupir tu viens….

Si j’aime ce goût !

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