autriceALEXINE QUINN

Je suis Alexine Quinn, artiste de l’imaginaire. J’ai plaisir à jouer avec les mots pour raconter ce qui me fait frémir et j’espère que mes histoires salaces sauront vous inspirer et vous inciter à vous immerger dans vos fantasmes librement.

Téléphone

Je l’imagine me pénétrer à répétitions, m’emplir et me déborder de ce que je ne possède pas jusqu’au plus profond de mon envie. Puis me le retirer pour m’en gifler, plaisir que je me donne de ma main. Plus excitée que préoccupée du jugement de l’inconnu pendu à ma branlée, je laisse aller quelques gémissements.

Effervescent

Elle est parfaite. Son corps est plus voluptueux, ses jambes plus longues, sa peau plus lisse. Elle est ce que je ne suis pas et je suis ce qu’elle n’est pas. La musique qui joue lui ressemble et elle lui donne envie de danser. Ce qu’elle fait, sans hésitation au centre du spa, au centre de tous. Ce genre de minute ou rien ne se dit clairement, mais où tout devient implicite.

Second

C’est le genre de gars que tu regardes en jeans et qu'inévitablement tes yeux en reviennent toujours à son bassin. Même si tu essaies de te contrôler pour ne pas avoir l’air d’une folle obsédée, tu ne l’écoutes pas parler : tu observes la forme de sa bosse, impressionnée par le format et tu t’imagines les mains pleines. L’affaire avec lui c’est qu’il n’a pas seulement un très gros sexe, cela uniquement ça n’a pas une si grande valeur de persuasion. Lui, il a une bite parfaite : la couleur, la...

Récréation

La rondeur de mes fesses bombées dans ce pantalon moulant nourrit suffisamment mon égo pour me donner le courage d’affronter son existence. Mes seins nus sous mon chemisier de soie gris deux fois trop grand que j’ai couvert de bijoux en wanna be Caroline Néron valsent le rythme de mes hauts talons. Les épaules vers l’arrière, le menton en l’air, je pavane, comme si faire la poule allait le convaincre que finalement, je suis assez bien pour être comblée de sperme.

Junkie

Moi, je préfèrerais être la pluie. Audacieuse et inconvenante, elle prend toute la place. Elle s’impose pour exister, se précipite sans demander et sans analyser. Elle manque de respect, explose intensément, sans retenue et sans être attendue. Elle prend le contrôle et nous chavire. Elle ne fait que ce qui lui plait. Froide et noire, goutte à goutte, elle tombe, se répand, se cumule, s’accumule, sans penser aux gens, sans prévoir leurs désagréments. Elle coule, s’infiltre et s’impose. Elle est...

Revanche

Il se conforme à nouveau, libérant sa verge aussi grosse que dure. J’aimerais la lécher, la plonger tout au fond de ma bouche jusqu’à ma gorge. Sa saveur me manque. Je sais que son gland va bientôt mouiller et je voudrais plus que tout pouvoir récolter ses premières gouttes.

Curiosité

Curieuse coupable, je ne peux m’empêcher de jeter un œil. Et je la vois là elle, sur la pointe des pieds, le corps incliné vers l’avant, la main en appui sur son lit; le cul bien remonté pour mieux s'offrir à l'homme qui la pénètre. Elle est belle, mince et musclée.

Liste

Encore un mardi, encore un autre, une couple de verres, une couple de filles, notre routine de haine à la routine. Force de, je pense qu’on devient un genre de vieux quatu-couple, un groupe d’habituées désabusées, toujours assises à la même place, au fond de la place. À la différence que juin est tout juste arrivé et que le soleil a commencé à pointer. Dehors pas trop loin des rues, les rayons chauds reflètent contre nos lunettes fumées et le vent de printemps fait valser nos cheveux. Ceux de...

Moral

Ma chambre illuminée par le soleil du matin, les yeux clos et l’esprit encore vapeur, je me réveille doucement en profitant de mon état de demi-conscience, cette fine ligne entre les rêves et la réalité. Je repense à ma soirée de la vieille : à Charles et à ses yeux gris, à mon désir luttant mon empressement, à sa bouche sur ma peau et à ses doigts dans mon corps… mes rêvasseries prennent vie en mon esprit, dessinant sous mes yeux fermés l’image de mes pensées. Une vague d’émotions...

Enfin

Je me retourne et lui fais signe de retirer son chandail. Puis je passe mes mains sur son torse chaud. Je continue de danser devant ses yeux et je défais sa ceinture. Il repousse son pantalon au sol. Ne reste que son boxer pour me séparer de mon but : sa queue tendue. Elle semble vouloir fendre le tissu pour moi.

Giclée

Il roule les manches de sa chemise blanche sur ses avant-bras, l’air de dire je suis prête à me salir maintenant. En un instant, tout est allumé en dedans. Les tisons abandonnés des semaines passées reprennent feu. Je me sens vivante. Cette sensation de brulure qui cause le manque à chaque absence. J’en suis dépendante.

Gipsy

Elle me rendre folle. Son bassin bouge si bien, ses bras flattent l’air autour et caressent sa peau tellement gracieusement, il n’y a pas un homme qui peut me faire vivre ça. Ils ont beau posséder le sperme, ils n’ont pas même la moitié de ce qu’elle a comme contrôle à cet instant.

Hommes

Les hommes sont pourvus d’une force, d’un contrôle, de quelque chose que je ne sais nommer. Ils sont ce que je ne peux être. Ils ont ce que je ne possède pas et ce que je ne pourrais jamais égaler. Ils me font envie, me fascine, littéralement, jusqu’à en frôler l’obsession.

Oh !

Les gens extravagants mon toujours attirés. Possédant ce qu’il me fait défaut, je suis inspiré par leur capacité à être eux-mêmes, à vivre sans filtre et sans retenue. Leur intensité m’attire. Elle me mystifie même. Comment peuvent-ils ressentir si fort et si bien chaque moment ? Alors je m’y colle, m’empreignant de cette beauté qu’ils ont de s’exalter.

Coiffeur

Je ne peux m’empêcher de l’érotiser, comme je le fais avec la plupart des gens, comme je le fais tout le temps. J’ai ardemment cherché à traduire mes pulsions, à les comprendre pour mieux contenir ce qui m’habite, mais je n’y suis jamais parvenue. Inconsciemment, mes pensées continuent de glisser chaque fois, hyper-sexualisant toute situation et tout humain qui croise mon chemin. Captivée, je cherche à comprendre leurs envies, à savoir ce qui les attire, à déceler leurs vices. Avec le temps...

Boudoir

Si je ne peux contrôler aucun mouvement, aussi bien m’immiscer dans sa tête. J’ondule lentement mes hanches, faisant serpenter mes fesses à ses yeux et espérant faire affluer son sang. Il descend au sol et passe ses mains le long de mes jambes. Ses dents, ses mains, sa langue, ses ongles et sa barbe se partagent ma peau. L’appréhension de douleur accentue la saveur de l’excitation.

Sirène

Comme une drogue, ça m’est incontrôlable. Je les veux, immanquablement. J’ai envie d’être leur vice, la concrétisation de leurs péchés. Je veux être l’auteure de leurs désirs. Je veux les obséder et les enivrer. Je rêve de les embrouiller et d’habiter les fantasmes de leurs excès. J’ai envie d’hanter leur imagination. Je veux qu’ils en maudissent le diable.

Soif

Juste un peu. Juste une soirée. Je ne vais pas te garder, te posséder ou te chercher à te retenir. Je veux juste te prendre, t’insérer puis te sentir me cogner. Je veux que ma tête se fracasse sur le pied du lit. Je veux avoir mal au cul parce que tu le claques trop fort. Je veux me faire défoncer, fourrer… bien comme il faut. Je ne veux pas qu’on me demande comment je vais. Je ne veux pas qu’on valide mon opinion. Je veux juste me faire claquer. Je veux fucking jouir! 

Pornoportrait

La Taverne est pratiquement vide. Il faut dire que peu de gens semble adopter notre routine hebdomadaire du mardi soir. La place est calme et ne rassemble que quelques habitués. Tous plus imbus d’eux-mêmes et de leur tristesse les uns que les autres. Ils ne parlent que pour s’écouter et n’écoute que pour pouvoir répliquer. Il n’y a que nous, à mon sens, qui affichent un semblant de normalité.

Solitaire

Je suis seule. Agréablement seule. Moi, mon tapis d’entrainement et la voix de Justin Timberlake qui s’entremêle de façon prévisible à celle de J-Lo dans mes oreilles. Je soulève mon buste et retire mon haut oppressant. Libérée, je caresse la peau qui supportait l’élastique. Malgré la chaleur de mon corps, mes seins sont froids; humides mais froids. J’entame ma dernière série en espérant que personne ne se pointe à la fenêtre de chez moi. J’imagine bien la scène. Un petit corps de femme couché...